'Maestro(s)' : Pierre Arditi et Yvan Attal jouent le père et le fils sous fond de musique classique (2025)

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•2 min

Par Noémie Jadoulle

La Une

Les deux acteurs français sont pour la première fois réunis dans ce cinquième long-métrage de Bruno Chiche (L’un dans l’autre). Ils explorent la rivalité père-fils dans le milieu très sélect de la musique classique à Paris. Après les non-dits et les vieilles rancœurs, une réconciliation se dessine…

Maestro(s), lundi 18novembre à 20h20 sur La Une et Auvio, et jusqu’au 16février 2025 sur Auvio.

Il y a le père, le fils, et un silence glacial qui les sépare. Tous deux chefs d’orchestre renommés, François et Denis ne sont pourtant ni complicesni unis pas leur passion commune. François semble sans cesse déçu par son fils, alors que celui-ci vient de remporter une Victoire de la Musique Classique. Quant à Denis, il se cache derrière son cynisme pour supporter les rares face-à-face avec son paternel.Lorsque François apprend qu’il a été choisi pour diriger la Scala, son rêve ultime, il n’en croit pas ses oreilles. D’abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu’il découvre qu’en réalité c’est lui qui a été choisi pour aller à Milan… Un quiproquo qui pourrait bien amener les deux hommes à, enfin, enterrer la hache de guerre.

Maîtriser la baguette

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À l’origine de Maestro(s), il y a cette envie de Bruno Chiche "de raconter l’histoire d’un père et son fils âgés".Son producteur et ami Philippe Rousselet vient justement de prendreune option sur les droits de remake de Footnote de Joseph Cedar. Inspiré, Bruno Chiche n’en fait pas un remake mais s’en inspire en remplaçant le père et le fils théologiens, par des musiciens. C’est d’ailleurs cette relation père-fils qui a surtout intéressé les deux comédiens principaux. "Cen’était pas le chef d’orchestre qui me touchait, mais ce père et les rapports qu’il entretient avec son fils", confiait Attal à France Info. Mais de reconnaître quand même l’attrait de jouer une profession qui se fait rare à l’écran."C’est euphorisant de jouer un chef d’orchestre, c’est très amusant, ludique, difficile aussi, parce qu’on a peur d’être un peu grotesque, avec cette baguette dans la main. Mais on s’est vite affranchi de cette histoire, parce qu’on a travaillé avec des chefs d’orchestre et qu’on s’est rendu compte qu’il y avait mille façons de diriger un orchestre". Les acteurs onten effet été coachés par leschefs d’orchestreFrédéric Chaslin et Nicolas Guiraud.

Des femmes peu ordinaires

Si le récit se concentre sur François et Denis, le film n’oublie cependant pas leur entourage, à commencer par les femmes de leur vie. Il y a d’abord Hélène, la compagne de François et mère de Denis, interprétée par la brillante Miou-Miou. Ensuite, Virginie, l’amoureuse de Denis, une violoncelliste malentendante jouée par Caroline Anglade. Et puis Jeanne (Pascale Arbillot), l’ex de Denis, son agente, et la mère de leur fils Mathieu (Nils Othenin-Girard, très touchant). Des personnages secondaires qui donnent unerésonance multiple à cette histoire de famille, évitant ainsi l’affrontement manichéen entre le père et le fils. Maestro(s) fait en effet preuve de subtilité et de douceur pour nous raconter son histoire, celle d’une passion commune qui, après avoir divisé, finit par créer une belle harmonie.

'Maestro(s)' : Pierre Arditi et Yvan Attal jouent le père et le fils sous fond de musique classique (2025)

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Des femmes peu ordinaires

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